Jean 3, 16-21

Un si grand amour !
Cette ‘méditation’ vient juste après le récit de l’entretien de Nicodème avec Jésus. Ce notable pharisien tenait à rencontrer le Rabbi dont les actes et les paroles avaient attisé son désir le plus profond, sa soif de vérité, de vie, d’amour. Et c’est bien de cela que le Maître l’entretient au plein cœur de la nuit. A ce moment, la Vérité se donne à connaître sans fard et sans artifice, dans une fulgurance qui condense toutes les quêtes et les aspirations de l’homme, tout autant que le don- réponse qui lui est fait.
Qu’opère cette parole de feu : « Dieu a tant aimé le monde » ? Quelle affirmation ! Ouvre-t-elle la porte de la foi indispensable pour l’accueillir et la partager ? Croire à l’amour, alors que tout ou presque semble appartenir au monde de la violence, du mensonge, est-ce possible ? Sur quoi prendre appui pour accueillir cette extraordinaire bonne nouvelle ? Sur un « je ne sais quoi » qu’on cherche toujours, qu’on devine parfois, et auquel on ne peut s’empêcher d’adhérer de temps en temps, tellement est forte la puissance de son attraction.
Pour accéder à la vérité de cette affirmation et à cette expérience, il n’est qu’un chemin, celui de la confiance, non seulement en la parole entendue, mais aussi à ce petit « je ne sais quoi » semé en nous. Croire en l’amour de Dieu, c’est aussi croire en nous, reconnaître ce qui est là, dissimulé souvent, mais persistant, envers et contre tout.
« Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique ». Ce don, nous pouvons seulement le recevoir et il n’est effectif que s’il est accueilli par celui à qui il est destiné.

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