Jean 3, 7b- 15

Depuis l’Origine, le vent souffle où il veut et produit la vie. Au commencement, insufflé dans l’Adam pétri de terre, il fait de lui un vivant (Gn 2, 7). Il désenfle les eaux du déluge et permet à tous ceux qui étaient dans l’arche avec Noé, de retrouver la terre ferme pour vivre (Gn 8,1). Le vent refoule la mer pour faire sortir les Hébreux de la terre d’esclavage (Ex 14,21). A la voix du prophète Ezéchiel, le souffle insuffle aux ossements desséchés une vie nouvelle (Ez 37,9b-10) …
Le Vent est aussi ténu que la voix de fin silence dans laquelle Elie reconnaît Dieu (1 Rois 19, 12), et aussi puissant que la tempête qui fracasse les flots et redonne vie dans des situations de mort. Ainsi, l’Esprit de Dieu nous caresse telle une brise légère ou nous fouette, tel un vent de tempête. Il nous atteint sans que nous sachions d’où il vient ni où il nous mènera. Nous ne maîtrisons ni son origine, ni son cours, ni sa fin, mais, nous pressentons qu’il est bon et qu’il nous ouvre à la vie.

D’où vient cette voix de fin silence que nous entendons ? De partout ! Cette musique silencieuse pénètre en nous, en certains d’ente nous … Certains d’entre nous seulement l’entendent ? Tous l’entendent, mais certains d’entre-nous seulement l’écoutent … soyons de ceux-là qui se laissent guider par elle et entrons plus avant dans l’épaisseur (Jean de la Croix – Cantique spirituel A 36).

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