Jour du grand silence

C’est le grand samedi, le jour du grand silence.
Tout repose. Le Fils de l’homme qui n’avait nulle part pour reposer sa tête est déposé dans un tombeau. Le tombeau est celui d’un homme riche, Joseph d’Arimathie, un tombeau tout neuf qu’il s’était fait creuser dans le rocher. Isaïe l’avait annoncé en l’attribuant au Serviteur de Dieu, défiguré à la face des hommes et exalté devant Dieu. Is 53,9
Soudain, dans une nouvelle théophanie qui nous transporte au Sinaï, la Création est ébranlée. La terre tremble d’effroi de recevoir son Créateur qui lui est confié et enfin repose. L’ange du Seigneur, à l’aspect de l’éclair et au vêtement blanc comme neige, évoque avec majesté le Christ transfiguré sur une haute montagne, en présence des disciples et conversant avec Moïse et Elie de son chemin vers Jérusalem. Lc 9,31
Les premières à recevoir l’Annonce sont les femmes, Marie de Magdala et Marie de Béthanie, les amies ardentes du Seigneur dont l’absence crée un abîme. Elles seront apôtres des Apôtres. « Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. » Mt 28,7 Cette Galilée des Nations d’où il ne sort même pas un prophète. Jn 7,52
Pour comble de leur joie, Jésus se manifeste à elles en personne. Leur Sauveur, leur Maître Bien Aimé est le Vivant ! Tout leur être s’incline et déjà Jésus les envoie.

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