Luc 14, 15-23

croix

Qui ne préfère pas… ne prend pas sa croix… ne renonce pas.. » tant d’attitudes qui selon Jésus ne se discutent pas pour être disciple ! Et pourtant ces exigences posées pourraient nous décourager.

Comment peut-il nous demander de le préférer à cette famille qui nous entoure ? Qui n’est pas rebuté à l’idée de porter sa croix, de vivre avec son poids de souffrance ? Qui ne rechigne pas à l’idée de renoncer à ce qu’il a acquis, construit ?

Et pour illustrer ces exigences (ou ces évidences?), Jésus livre deux paraboles qui nous semblent pleines de bon sens : évaluer ses ressources, poser des fondations d’avenir et entrer en dialogue avec notre adversaire.

Il me semble qu’il convient d’élargir la lecture de ses paroles. Il ne s’agit pas vraiment de préférer Jésus à des personnes. Jésus est à préférer à ses parents, c’est à dire à ses origines, son passé, son histoire, avec ses blessures et ses joies. Jésus est à préférer à ses enfants, c’est à dire à l’avenir que nous programmons, à nos projets fermement établis.

Il n’est possible de faire chemin à la suite du Ressuscité, vers la Résurrection, vers la liberté qu’en portant sa Croix : préférer le Christ à notre histoire blessée, et Lui remettre ce poids. Les fondations de notre histoire sont à poser en Lui: porter son passé avec Lui, prévoir son avenir avec Lui.

Tout est nouveauté et dynamique pour le disciple du Crucifié, car l’Esprit du Christ y fera toute chose nouvelle.

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