Luc 18, 9-14

Combien il peut être difficile à l’Homme de se positionner avec justesse face à Dieu, face à lui-même et face aux autres. Le pharisien développe un ego tellement fort qu’il est convaincu d’être justement ajusté à Dieu, sans avoir besoin de son frère. Il pourrait presque ne pas avoir besoin de Dieu !!  Le publicain, lui, se sent tellement pécheur, invoque le pardon de Dieu avec tellement d’insistance qu’il peut en oublier que Dieu s’émerveille devant l’Homme, sa création (Gn1,31).

Combien le grand commandement de la Parole est exigeant et difficile à équilibrer en nos vies : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 34-40).

Difficile, certes. Mais le Seigneur regarde l’effort, la bonne foi, le désir de marcher en sa présence. Ainsi, même mal ajusté, Dieu regarde le cœur et le publicain se trouve justifié. Que pourrait- donc signifié « justifié » ? David, Joseph, Salomon était décrit comme des justes et pourtant, ils étaient bien pécheurs. Mais ils étaient animés de ce désir de conversion, d’être positionné dans ce triptyque Dieu-les autres-moi. Ensemble, empruntons ce chemin qui mène à la Vie !

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