Luc 2, 41-51a

UN CŒUR DE PÈRE

Saint Joseph, c’est à toi que je m’adresse ce matin où nous fêtons ta sainte solennité dans l’Église. Celle-ci nous offre un épisode où toi, père dans l’ombre et dans l’effacement, ty laisses deviner ton humble présence dans les mots « les parents de Jésus » ou « ses parents », et par les mots de Marie, ton épouse s’adressant à Jésus : « ton père et moi ». Tu étais là, présent au sein de la sainte famille.

Ton fils perdu et retrouvé au troisième jour, se fait école, et te donne encore de traverser et de grandir dans la foi. Il t’apprend sa mort et sa résurrection, il t’apprend que toute paternité tire son nom de la Paternité divine : « il me faut être chez mon Père ». Il t’apprend qu’il sera un grand Rabbi par son écoute et ses questions aux docteurs de la Loi du Temple de Jérusalem. Il t’apprend l’obéissance par sa soumission filiale. Et toi, homme de tendresse, tu grandis avec lui.

Père de l’ombre, mais non point absent, tu soutiens, tu gardes, tu protèges, tu accompagnes. Tu vis avec Jésus, tu le regardes grandir, tu contemples au plus prêt le Verbe fait chair, cet enfant qui porte ton nom et ton lignage. Tu es au service de sa croissance, de sa personne et de sa mission. Tu restes dans le silence. Tu aimes de toute ta vocation humaine d’être père, dans une surhumaine oblation de toi, une conversion quotidienne de ton cœur et de toute ta capacité d’aimer au service du Messie germé dans ta maison (d’après Paul VI).

Joseph, par tes songes…
Tu as cheminé, guidé par l’Esprit, tu as laissé grandir celui qui dit :
« Je suis le chemin, la vérité, la Vie »

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