Luc 5, 12-16

LA VOLONTÉ DU PÈRE
« Si tu le veux, tu peux »… (v.13). Au hasard d’un séjour de Jésus dans une ville, surgit un lépreux qui implore sa guérison. Ce pauvre homme malade, souffrant, exclu renvoie Jésus directement à sa vocation de « guérisseur » intégral, celle de Dieu qui passe en faisant du bien aux hommes de la terre.
« Si tu le veux ?… » C’est cette condition à la volonté de Jésus qui interpelle le lecteur…
Détail de lumière au pied de l’ange, Église Saint-Pierre © CSJ Caen
Mais au fait, que veut Jésus ? Faire la volonté du Père. Et que veut le Père ? « Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6,40). Voilà, devant nos yeux, la réponse de Jésus, décentré de lui-même, pour accomplir le désir de salut pour toutes les créatures, que celles-ci puissent désormais goûter, dès aujourd’hui, à la vie éternelle, à la vie divine, à la grâce.
« À l’instant même, la lèpre le quitta » (v.13) précise Luc. C’est bien que le Royaume advient en cette création nouvelle et instantanée. De l’homme prosterné et à terre, Jésus fait surgir un témoin de la grâce, un homme debout, réintégré à la société et à la prière de la synagogue.
Jésus se retire, s’éloignent des foules qui le suivent et le sollicitent. Ce n’est pas lui, c’est le Père qui agit en sa volonté et sa guérison / re-création. Cette intimité lui est précieuse : « lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait » (v.16).

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