Luc 8, 1 -3

Premier des iconographes selon la tradition, Saint Luc pourrait bien avoir écrit ces trois versets  en contemplant

« La Femme bénie entre toutes les femmes, la « Mère entre toutes les mères ». Car il n’était pas de coutume de voir se mêler aux groupes des disciples, des femmes  qui suivent les Rabbis. Son Évangile s’ouvre sur les récits de l’enfance du Sauveur. Les femmes y ont bien une place de choix , comme tout au long de cette Bonne Nouvelle et encore dans l’Église naissante aux Actes des apôtres, et  la mission de Paul.

Ici, en trois versets, Luc nous plonge dans le Mystère de cette Église. Il lui donne visage.

Jésus ouvre la marche, trace le chemin. « Il circule par villes et villages. Il clame, il annonce le message du royaume de Dieu » (v.1) Un message qui s’inscrit dans la communion, la fraternité, la complémentarité entre hommes et femmes, « avec » le Maître, en fidélité au Dieu créateur, qui de cette manière les créa à son Image et leur confia son œuvre.

«  Guéries de souffles malins et d’infirmités »,avec Marie de Magdala comme figure de  proue, les femmes témoignent ici de la miséricordieuse tendresse de Dieu Père, manifestée en Jésus-Christ Sauveur. Là sont peut-être les vrais « biens mis au service » de la communauté. Car elles ont contemplé  le Maître « à coeur ouvert » sur la croix : « Tous ses familiers se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée et qui regardaient ». Plus encore ! Premiers témoins de la résurrection, elles sont mandatées pour l’annoncer aux « Douze » (Mt 28.1-8 ; Lc 24.11.)

Cette « touche », qu’on oserait dire « féministe » de Saint Luc nous dit toute la sollicitude de Jésus pour les femmes, leur place irremplaçable dans l’Église naissante et l’Église de toujours. « Les premières à croire au matin de la résurrection »dit notre Pape François. « C’est la mission des femmes,des mamans, de donner ce témoignage. »

« La femme est la plus belle chose crée. L’Église est femme. « Église » est un mot féminin. Il n’y a pas de théologie possible sans féminité » ( La Croix : «  Les cinq phrases marquantes du Pape François sur les femmes »)

Marie Icône de l’Église, 
instruis-nous de « ces choses » ,
et fais-nous trouver les chemins de « féminité »
au service de Jésus ton Fils et de Son Évangile,
pour la Gloire du Père
et le Bonheur de notre Monde d’aujourd’hui.

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