Luc 9, 22-25 2

« Prendre sa croix, c’est entrer en générosité ». M.Zundel
Pierre vient de confesser que Jésus est le Christ de Dieu ; il reconnait Celui qui apporte le bonheur à tous, pour tous et dans tous les temps. On en rêve encore ! Mais voilà que Jésus tempère son enthousiasme par ce fameux : ‘il faut’.
Qu’est-ce qui est une si impérieuse nécessité ? Que ce Christ ou Messie soit non seulement rejeté par tout ce qui compte et à d’importance en Israël, mais qu’il soit éliminé, mis à mort ! Voilà qui ébranle nos espérances et nos convictions profondes.
Celui qui vient nous sauver ne le fera jamais d’un coup de baguette magique. Dieu a trop de respect pour notre liberté pour l’entraver de quelle que manière que ce soit ; jamais il ne nous dispensera de notre responsabilité et de notre engagement d’humain. Celui qui nous sauve n’est pas un triomphateur mais un serviteur. Dieu pour l’homme, à ses pieds, pour le laver de tout ce qui souille sa divine image. Pour cela, il traversera toutes nos opacités, nos hontes, tous nos refus, toutes nos trahisons.
Ce n’est pas ainsi que nous rêvons Dieu ; ce n’est pas ainsi que nous espérons l’homme relevé. Mais Jésus est l’ambassadeur de ce Dieu-là !
Et si, comme lui et à sa suite, nous désirons en être les témoins, « il faut » aussi que nous marchions sur ses traces, en ne violentant jamais la nature, les choix, la liberté des hommes et des femmes nos frères et sœurs. Et pour cela, renoncer, ce n’est pas manquer sa vie, mais choisir La vie et l’offrir en partage, à la divine et humble manière de Jésus.
« C’est au Christ pauvre que tu dois restée attachée. (…) Ton époux, le plus beau des enfants des hommes, est devenu, pour te sauver, le dernier des humains. » (Ste Claire)

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