Lc 20,27-40

La résurrection ?

luc20_27-40La résurrection, c’est tellement mystérieux qu’il est, comme naturel, de l’imaginer à partir de ce que l’on connait : la vie présente (v27-35).
Mais à partir des indices que donne le texte, il semble que la résurrection requiert de changer de regard, de point de vue : on est « comme des anges » (v35). Les relations entre humains et avec Dieu sont transformées : « Fils de Dieu étant fils de la résurrection » (v36) et donc pleinement frères. Ce que l’on a vécu jusqu’ici avec effort et en espérance devient réalité (v38).
La promesse de la résurrection nous invite à consentir à devenir autre, à être transformé par la puissance de Dieu (Mt 22,29), sans savoir comment (1 Co 15,35-53). La mort et la résurrection du Christ nous ouvre à un chemin d’abandon en Dieu.

Un commentaire

  1. CEUX QUI ONT ÉTÉ JUGÉS DIGNES D’AVOIR PART AU MONDE À VENIR ET À LA RESURRECTION D’ENTRE LES MORTS… SONT SEMBLABLES AUX ANGES, ILS SONT ENFANTS DE DIEU ET ENFANTS DE LA RESURRECTION (Lc 20, 27-40). Pour se déployer et fournir toujours plus d’efforts, l’Homme a parfois besoin de motivations, avoir un horizon radieux à rejoindre. Ces motivations nous appellent à devenir autre, à être transformé de l’intérieur. Et lorsqu’il s’agit de la promesse de la résurrection, la grâce divine s’ajoute à nos efforts. Or, pour ressusciter, il faut affronter la difficile épreuve de la mort ; accepter que notre vie nous soit arrachée, accepter nous perdre, accepter que notre nature humaine soit éprouvée dans sa chair. Mais, la résurrection nous place dans une dynamique de la vie, où tout ne s’arrête pas ici bas. Penser la résurrection c’est penser la vie sans fin, penser la vie céleste après la vie passagère terrestre. C’est penser une vie où tout est transformé : les relations humaines, le rapport à DIEU et même la transformation de soi ; car ceux qui ressuscitent sont désormais semblables aux anges, fils de la Lumière, enfants de la résurrection. Ce passage exige un entraînement, qui commence et se vit dès ici-bas, dans la quotidienneté de la vie. Il faut avoir été jugé digne d’avoir par à ce monde à venir, un monde où l’Homme ne connaît plus ni souffrance, ni peine, ni larme ni lamentations. Dès lors, l’Homme détient les clés de son propre Salut. Pour ce faire, il doit s’entraîner à entrer dans la vie en plénitude, en soignant la vie présente. Il doit prendre soin de soi, de son cœur, de son âme, de ses relations et de son rapport avec DIEU. Ce que l’on a vécu jusqu’ici avec effort et en espérance devient réalité. La joie de la résurrection éveille en nous le sens du Bien, vivre l’amour, la justice et la vérité en toute chose, à l’image du CHRIST mort et ressuscité. Bon week-end de méditation et de repos. Abbé Achille Kandi

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