Marc 12, 18-27

Chercheurs de Dieu

Maia Flore, Le Palais des Papes (Avignon) ©Agence VU pour atout France2017

« Des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – viennent trouver Jésus » (v.18).
Affirmer qu’il n’y a pas de résurrection : la conviction tombe comme un couperet. Dès le premier verset, le dialogue est empêché et la recherche d’un autre possible également. La religion devient une défense de dogmes et une succession d’offensives et de contre-offensives, de polémiques.

C’est sans compter sur la liberté de Jésus, de celui qui est « la résurrection et la vie » (Jn 11, 25). Jésus appelle non à une croyance, non à l’adhésion en une idée, mais en l’adhésion à sa personne-même : « celui qui croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11,26). Jésus sollicite alors notre hospitalité, il nous sollicite comme chercheurs et accueillants pour l’accueillir, accueillir sa Parole, accueillir son Esprit de vie qu’il se diffuse en nous.

La résurrection est un mystère. L’homme croyant y avance pas à pas, avec tout d’abord la Parole comme lumière, car de nombreux textes de la Bible, accessibles aussi aux sadducéens, peuvent ouvrir des brèches dans l’intelligence des curieux et des chercheurs de vérité.
La résurrection se donne aussi dans nos aujourd’hui, dans l’expérience de tous les relèvements miraculeux physiques, psychiques et spirituels dont nous bénéficions, ou dont nous sommes les heureux témoins.
Enfin, la résurrection, comme mystère de foi, est révélée dans la contemplation de Jésus le Christ et notre appartenance en l’Église qui le confesse : « Je crois à la résurrection de la chair, à la vie éternelle » (Credo : symbole des Apôtres).

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