Marc 12, 28b- 34

« Tu vas aimer ta petite sœur ! »
Bien souvent les parents posent cette injonction à leur enfant dans une fratrie : tu dois aimer. Comme si cela devait arriver de force, s’imposer. Et généralement, l’effet est assez vite opposé : un baiser devant les parents et par derrière la rumination ou la frustration.
Quel est donc ce commandement de l’amour ?
Le verbe « aimer » est au futur, comme une promesse, comme un écho à la Promesse que Dieu a donné à Abraham. Cette Promesse est aussi pour chacun de nous. Ce n’est jamais gagné, jamais atteint, mais c’est devant, en avant, en construction. D’ailleurs, le scribe qui a bien répondu à Jésus n’est pas parvenu à la première place, tel un bon élève. Il ne se retrouve sur un podium mais en chemin. Jésus le situe dans une dimension spatiale : « Tu n’es pas loin… », en somme, tu es sur le chemin, tu avances…
Et pour avancer dans cet amour avec Dieu, avec nos frères et sœurs, il semble qu’il ne faille pas séparer les commandements : « écoute »/ « tu aimeras ». Et entre ces deux verbes, il y a « le Seigneur est Un ». C’est Lui qui va être le ciment entre notre écoute et cet amour en devenir. Parce qu’il est Un, parce qu’il sait écouter et aimer au sein des Trois de la Trinité, il peut consolider ce lien écouter/aimer dans notre relation à Dieu, aux autres et à nous même.
Alors, ouvrons nos cœurs pour écouter, le reste se fera en Lui…

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