« un jour de sabbat…Jésus passe à travers les moissons et ses disciples se mirent à se frayer un chemin… » v 23.
J’aimerais découvrir à nouveau frais cette parole du jour grâce à une autre de Jésus : « La moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux… ».
Le jour du Sabbat, jour du repos, célèbre la liberté de Dieu qui met un frein à sa toute Puissance : « au 7e jour, Dieu chôma » (Gn 2,1). En ce jour de mémoire, Jésus traverse les chants moissonnés, dans une liberté qui désarçonne… Il enfreint délibérément une loi que les pharisiens s’acharnent à conforter et conserver dans un pur légalisme : « interdit de… ». Et ses disciples ne sont pas plus observant : ils vont « se frayer un chemin… ». Jésus leurs a dit-il donc appris à ouvrir un chemin en brisant un interdit ? Un tel chemin est-il possible dans cette voie ? Jésus va inviter à prier pour que des ouvriers se lèvent.
![Anne Soupa et Christine Pedotti](https://i0.wp.com/www.carmelsaintjoseph.com/wp-content/uploads/2016/01/Anne-Soupa-et-Christine-Pedotti-150x150.jpg?resize=150%2C150)
![Gui Lauraire](https://i0.wp.com/www.carmelsaintjoseph.com/wp-content/uploads/2016/01/Gui-Lauraire-150x150.jpg?resize=150%2C150)
Nombreux sont les ouvriers qui répètent et confortent les lois, peu nombreux sont ceux qui marchent en liberté, ouvre un chemin de liberté.
En mettant ces deux textes en vis-à-vis, prier pour que des ouvriers répondent, c’est demander des prophètes, des femmes – des hommes de Dieu, des serviteurs du sabbat, dans une liberté qui ouvre. Jésus sollicite des hommes et des femmes libres.
![Martin Luther King](https://i0.wp.com/www.carmelsaintjoseph.com/wp-content/uploads/2016/01/Martin-Luther-King-150x150.jpg?resize=150%2C150)
![François à la synagogue 19 janvier](https://i0.wp.com/www.carmelsaintjoseph.com/wp-content/uploads/2016/01/françois-à-la-synagogue-19-janvier-150x150.jpg?resize=150%2C150)
Serons-nous libres comme David, comme ces Douze, comme Jésus ? Prierons-nous pour que nos pasteurs soient ces hommes libres ? Et les soutiendrons-nous dans leur audace, sans nous abriter derrière un légalisme paralysant?
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