Marc 3, 1-6

« Est-il permis le jour du sabbat de faire du bien que de faire du mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer ? » (v4)
Jésus, harcelé et observé continuellement par ses adversaires dans ses moindres gestes et paroles, reste libre et vrai dans ce qu’il est et ce qu’il fait.
Cette parole qu’il adresse à ses accusateurs dans le verset 4, est tellement liée au verset 6, autant claire et autant dramatique. Engloutis dans les ténèbres de l’orgueil, de l’obstination d’être des justes et des défenseurs de la vérité, les pharisiens étaient incapables de comprendre la mise en garde de Jésus quant à leur aveuglement total à son égard. Plongés dans la mort qu’entraîne le péché, ils se comportent comme leur « père », le prince des ténèbres et le père du mensonge, en complotant contre Jésus pour le faire mourir.
A l’occasion de la fête de Saint Antoine le Grand, aujourd’hui, cet évangile peut être liée à la vie de ce saint, qui, à l’encontre des pharisiens, a travaillé main dans la main avec son Maître, pour sauver la vie là où régnait la mort, briller la lumière là où s’étendait l’obscurité, guérir et convertir là où le péché surabonde. Lui aussi a été, à l’exemple de son Seigneur, persécuté et harcelé par le prince du Mal. Uni à la passion de Jésus, il s’éleva dans la gloire de sa résurrection, et demeure aujourd’hui le père des moines et de la vie consacrée. Que son intercession nous accompagne et nous achemine dans la sainteté, à la suite du Bien-aimé.

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