Marc 5, 21-43

A deux reprises, dans cet évangile, Jésus proclame que c’est la foi et non pas d’abord sa propre action, qui a obtenu un miracle : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton infirmité. » Et plus clairement encore dans le cas du chef de la synagogue à qui on vient d’apprendre que sa fille est morte et qu’il est désormais inutile de déranger le Maître. Jésus dit au père de l’enfant : « Sois sans crainte ; aie seulement la foi. » On se moque de la naïveté de ce chef de synagogue.

La foi, c’est-à-dire ce don total de nous-mêmes à la parole de Jésus, alors que souvent tant de peurs nous entourent et nous paralysent. C’est la foi qui exorcise nos peurs et nous rend notre paix un moment menacée.

La foi, c’est aussi la plus grande joie que nous pouvons donner à Dieu, celle de nous fier aveuglément à sa parole, même et surtout si les apparences semblent contraires. Ce n’est pas l’action de Dieu qui est importante alors, mais la foi du croyant, car c’est à travers cette foi que Dieu a décidé de renouveler ses merveilles. Les miracles de Dieu sont ainsi remis entre nos mains. C’est grâce à nous et à notre foi que Dieu veut les continuer sur la terre. Notre responsabilité en cela est grande, et cependant tellement simple : « Ma fille, ta foi t’a sauvée » ; « Sois sans crainte, aie seulement la foi ![1] »

[1] Cf. André Louf, Homélie du 13ème dimanche du temps ordinaire.

 

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