Hérode, que dis-tu ?

Si Jésus « gagne » en célébrité de par ses actes (nombreuses guérisons, pardon des péchés, autorité sur les esprits impurs, appel des pécheurs), les avis divergent sur son identité.
C’est tout l’écart – et le chemin à parcourir -, entre « entendre parler de lui » (v. 14), et le re-connaître, en une parole singulière.
L’évangéliste Marc nous fait assister au « qu’en dira-ton » du moment : « et l’on disait » (v.14), « d’autres disaient…et d’autres disaient… » (v.15).
Que dira donc Hérode ?
Sur ce chemin de la reconnaissance possible de celui dont il « entend parler », des faits « parlent en lui » (il a fait décapiter Jean-Baptiste, d’autorité), et font écran à cette reconnaissance, au point de se substituer à sa propre parole (« C’est Jean que j’ai fait décapiter, qui est ressuscité ! » v.16).
Invitation pour nous à prendre conscience, mais dans la dé-maîtrise, de ces « paroles qui parlent en nous » et font obstacle à la reconnaissance du Fils de Dieu.
« De toi mon cœur a dit : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face » (Psaume 27,8).
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