Matthieu 18,1 – 5.10

Fête des Sts Anges gardiens
Y croyons-nous vraiment à notre Ange Gardien ? Aux Anges « tout court » d’ailleurs ?
« Je crois en Dieu le Père tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, des êtres visibles et invisibles… ».
Sommes-nous vraiment attentifs dans notre vie de foi à ces « invisibles » auxquels toute l’Ecriture donne le nom d’Anges ?

 » Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé. Prends garde à lui et entends sa voix, ne le contrarie pas, il ne supporterait pas votre révolte, car mon nom est en lui. Si tu entends sa voix et fais tout ce que je dis, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. » (Exode (TOB) 23)

« Te garder en chemin »
De la Genèse à l’Apocalypse, les Anges sont ainsi omniprésents. Dans la vie de Jésus, de la conception à la crèche, de l’agonie à la Résurrection. Agissants en l’Eglise naissante : ils ouvrent les portes de la prison aux apôtres, orientent Philippe en mission, s’occupent de Corneille, encouragent Paul en voyage vers Rome… (Actes 5,19 ; 12,5 -11 ; 8, 26 ; 10, 1 – 17 ; 27, 23 – 25) Dieu Père garde ainsi son Fils et ses enfants d’adoption. Ainsi guide-t-il l’Eglise sur des chemins sûrs et se rend-Il présent, Lui « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’Amour », puisqu’en l’Ange est Son Nom.

«Les Anges » ? Ils jouent à cache-cache dans nos cathédrales au fil des siècles, témoins de générations de croyants.
Ils peuplent les toiles des « grands Maîtres », la prose et la poésie de nos auteurs, les étales de nos boutiques à souvenirs et prêtent leurs ailes aux enfants des crèches vivantes…
Ils nous soufflent les mots de la louange, des psaumes à l’Eucharistie, de Noël à l’Entrée à Jérusalem.
Si présents sont-il à nos vies, si discrets qu’on risque de les oublier, de ne même plus y croire peut-être, les ayant relégués au folklore de notre enfance.
Mais c’est justement là que Jésus nous attend en ce jour, nous faisant souvenir que ce sont

« les anges des tout petits qui contemplent sans cesse la Face du Père ».

Pour ma part je confesse mon ingratitude et demande pardon d’avoir trop grandi et d’être de ces disciples qui posent la question du plus grand au sein de la communauté, oubliant que Jésus s’est fait au milieu de nous, « petit enfant serviteur » de ses frères. Alors, si vous êtes un peu comme moi, demandons à notre ange gardien qu’il nous apprenne à devenir petits, et nous accompagne en chemin vers le Père. Sinon, que grâce Lui soit rendue et que les Anges chantent Sa Louange !

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