Matthieu 4, 12-17. 23-25

Le temps n’est pas à la confrontation (v 12). A l’annonce de l’arrestation de Jean, Jésus se retire à la marge : en Galilée, accomplissant l’oracle du prophète Isaïe (Is 8, 23 – 9,1).
L’histoire ancienne du peuple d’Israël et l’histoire présente de Jésus se superposent plusieurs fois. A la naissance de Jésus, sa famille se retira en Egypte (Mt 2,14) et au retour, elle se retira en Galilée, à Nazareth (Mt 2,22-23) ; une allusion à l’Exode.

© Sr Valérie

Les citations de l’Ancien Testament forment comme un sous texte, présentant Jésus comme le berger de son peuple. Dans notre passage, derrière le retrait de Jésus en Galilée, de Nazareth à Capharnaüm, se trouve comme une allusion à l’Exil vécu autrefois par le peuple. Et le sous texte que forment les citations de l’Ancien Testament Jésus est présenté comme la lumière.
Une lumière dans la nuit, ça réconforte, ça donne une direction, ça permet de voir, ça rassemble. Jésus ne reste pas au désert (Mt 4,1), il rejoint les tribus d’Israël (Zabulon et Nephtali) les plus menacées par la nuit païenne.
« Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche » (v17). Se repentir, c’est littéralement se retourner, changer l’orientation du cœur. Dieu passe dans nos vies (v23) ; le Royaume est à portée de main. Le Salut est donné dont le signe est la guérison de toutes maladies et de toutes langueurs (v23). Cela ne vient pas tout seul : il faut se mettre en marche (v25), vouloir et choisir la vie (Dt 30,19).

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