Matthieu 5, 38-42

RECONSTRUCTION
Il ne serait jamais venu à l’idée de personne, au lendemain de l’incendie de Notre Dame-de-Paris de laisser aux flammes le dernier mot, ou de détruire complètement celle dont la flèche et la toiture s’effondraient en direct sous nos yeux ! Non ! 
Le mal a été circonscrit et toutes les énergies, depuis le drame, se déploient pour sa reconstruction. J’apprends même qu’une première messe y sera célébrée pour sa fête dédicace, les 15 et 16 juin.
Si autant de bonne volonté, de bon sens, de générosité, de compassion unanime ont trouvé la force de s’associer pour un bâtiment de pierres, combien plus nous devons y être attentifs concernant les pierres vivantes, des hommes et des femmes, des vivants de chair et de sang !
Ne pas riposter au méchant, tendre l’autre joue, abandonner tunique et manteau, marcher sans compter nos pas, donner et encore donner… telles sont les exigences pour contrer le mal qui habite le cœur de tout homme en proie à la jalousie et à la vengeance. 
Ces exigences évangéliques conditionnent tout l’agir du disciple du Christ, depuis que le Crucifié a fait jaillir de la haine, de la souffrance et de la mort, la puissance de Vie et de Résurrection.
La ville hongroise de Szeged a fait un don de 10 000 euros pour la reconstruction de la cathédrale de Paris, car en 1879, Paris l’avait aidé après une inondation. C’est le bien qui est contagieux ! 
La logique de la Croix doit aussi nous contaminer à redresser tout mal en bien. C’est elle qui nous sauvera de nos logiques destructives et viles. 
Laissons-nous conduire par l’Esprit de Paix.

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