Matthieu 6, 7-15

La prière du Notre Père, dans l’évangile de Matthieu, est encadrée par deux appels :
Le premier (v7-8) nous invite à ne pas rabâcher comme les païens. Un peu plus loin, il est à nouveau question des païens (Mt 6,32) en quête du vêtement et du manger. Dans ces deux versets nous redisent

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combien notre Père Céleste sait ce qu’il nous faut (Mt 6,8), ce dont nous avons besoin (Mt 6, 32). Il y a peut-être un appel à reconsidérer la prière non comme un moyen de plier Dieu à notre volonté, mais comme le lieu où nous ouvrir à la sienne, le lieu où cultiver la confiance en sa présence agissante dans nos vies.
Le deuxième appel (v14-15) nous invite à nous remettre mutuellement nos manquements. Comment accueillir la miséricorde, le Shalom (paix) de Dieu si nous sommes habités de colère, de rancune, d’envie de vengeance envers le frère ? Le pardon requiert de faire la vérité tout autant sur soi-même que sur l’autre. Qui est exempt de manquement ? Et pourtant, Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les jutes et sur les injustes (Mt 5,45).

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