Matthieu 9, 27-31

LA LUMIÈRE DU MONDE

Jésus est en marche à Capharnaüm, il passe et fait du bien, il en appelle à la miséricorde et la nouveauté radicale de l’Évangile et il met son enseignement en acte en relevant, pardonnant, appelant, ressuscitant et guérissant.

Saint-Pierre de Caen, © CSJ

Il marche et il s’en va.

C’est alors que deux aveugles se mettent à le suivre. Le suivre c’est être dans la position du disciple, marchant sur ses traces, sur ses pas, sur le même chemin.
Ces deux-là connaissent leur misère et ses ténèbres, ils reconnaissent leur nuit. Ils implorent leur Seigneur et Sauveur, en criant et en implorant sa miséricorde. Ils le suivent sans le voir en pauvres qui l’espèrent. Jésus suscite en eux leur réponse de foi : « oui, Seigneur ». Aussitôt, leurs yeux s’ouvrent, exactement de la même façon que ceux des disciples d’Emmaüs à la fraction du pain. Ici, Jésus se révèle à eux « lumière du monde ».

Et aussi vite que se propage un flot lumineux, par eux, se répand la bonne nouvelle de leur guérison dans toute la région. Telle une bougie allumée au cœur des ténèbres déchire la nuit, leur guérison rompt l’exclusion.

Lumière du monde venue dans nos obscurités, tu nous ouvres les yeux pour que nous voyons ta beauté.

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