Jean 10,11-18.

« Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, et que je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis » (v 14-15)
Beaucoup d’entre nous je pense, ont déjà vu un berger avec son troupeau. J’ai eu cette heureuse occasion en Terre Sainte lors d’un pèlerinage. C’est incroyable comment les moutons reconnaissent sa voix et le suivent, et le plus merveilleux encore le jeune berger qui appelle chaque mouton par son nom pour s’assurer que tout le troupeau le suit.
Cette image est restée gravée dans ma mémoire et mon cœur, et elle me revient chaque fois quand je médite le Bon berger. Jésus me connait par mon nom, avec tout ce que ce nom comporte: mon identité, mon histoire, mon être le plus profond, mes combats, mes résistances… Il m’appelle par mon nom, donc je suis des siens, et nom une étrangère…
La confiance me semble essentielle dans cette relation. Je pense que souvent, Jésus a confiance en nous plus que nous en Lui. Plus nous cheminons dans cette bienheureuse aventure, plus nous découvrons à quel point ce Berger Bien-aimé mérite notre confiance et est blessé de notre méfiance…
Écoutons Saint Jean de la Croix dans son poème : Chant du Christ et de l’âme

Vois ce berger seul et tout désolé
Sans nul plaisir, sans nul contentement
A sa bergère appartient sa pensée,
Et tout son cœur par l’amour déchiré (§1)
——
Le temps s’écoule. Enfin il est monté
Sur un arbre, ses bras sont grands ouverts
Voyez-le mort, il reste suspendu,
Son cœur, hélas, d’amour est déchiré (§5)

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.