Jean 14, 7- 14

Moi en eux et toi en moi.

 jn 14,7-14Qui connait le Fils, connait le Père (Mt 11,27). Connaitre, au sens biblique, implique un vivre-ensemble, un compagnonnage, une expérience commune, où l’on reçoit de l’autre, sans la posséder, la révélation de ce qu’il est.

L’interdépendance entre le Père et le Fils n’a rien de théorique. Elle se donne à entendre et à voir dans les paroles et les actes (Jn 14,10-11). Si nous consentons à être interdépendant du Père par le Fils (Jn 14,21.23) nous connaitront cette communion dans les actes (œuvres) avec le Fils et le Père (Jn 14,12).

Alors oui « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils (Jn14, 13). Devant cette promesse, je peux de temps en temps m’interroger pour m’ajuster : quelle qualité de présence ai-je envers cet Hôte Intérieur ?

 

Un commentaire

  1. CELUI QUI CROIT EN MOI FERA LES ŒUVRES QUE JE FAIS. IL EN FERA MÊME DE PLUS GRANDES … QUAND VOUS ME DEMANDEREZ QUELQUE CHOSE EN MON NOM, MOI, JE LE FERAI (Jn 14, 7-14). Seul l’amour peut aider le monde à sortir du cycle interminable de violence, de misère, de guerre, de pauvreté, d’exploitation abusive de l’Homme par l’Homme. Cet amour doit se manifester et se rendre concret dans la charité opérante. La véritable charité consiste à donner ; donner sans attendre en retour ; donner pour sortir l’autre de la précarité et de la misère. La charité est donc libératrice d’énergies et de pouvoirs d’actions, libératrice des capacités qui permettent à l’Homme de se déployer et de produire à son tour. Une telle charité doit être soutenue par la foi. La foi en effet nous libère de l’égoïsme, de l’avidité, de la cupidité qui consistent à vouloir toujours tout tenir pour nous-mêmes, à rester oppresseurs et dominateurs sur ceux que nous prétendons aider, sur ceux dont nous avons la responsabilité. Et aussi longtemps que l’Homme ne sort pas de ce cycle hégémonique, l’autre sera toujours exploité, abusé, étouffé dans ses talents et dans ses capacités. Pourtant, il faut croire en DIEU, comme si tout dépendait de LUI et rien de nous. Mais il faut aussi apprendre à faire confiance aux autres, car, chacun de nous est acteur et protagoniste de son propre développement. Mais, plus encore, il faut croire en DIEU, de qui viennent le souffle, la force, le sens du discernement et le bon conseil, pour faire toujours ce qui est juste et essentiel, pour soi-même et pour les autres. Celui qui croit en DIEU, accomplit les œuvres de DIEU et bien plus encore. Car, DIEU donne sans compter ; IL comble sans mesurer, IL enrichit sans limites. Dans la mesure où, sa limite justement c’est de ne pas avoir de limites. Car, comme IL avait aimé les siens qui étaient dans le monde, IL les aima jusqu’aux limites de l’amour. Et celui qui croit en LUI, entre aussi dans cette dynamique de l’amour, qui se concrétise en élargissant toujours plus les horizons de son action. Et cet amour n’a pas peur que le serviteur accomplisse des œuvres plus grandes que le Maître ou qu’il croisse toujours dans l’amour plus grand de DIEU. Il suffit de rester fidèle à DIEU et à sa Parole, en la vivant et en la mettant en pratique au quotidien. Et tout ce que nous demandons à DIEU, dans cette fidèle, IL nous le concède ; parce que la fidélité entretient la relation ; et une relation qui résiste aux épreuves et aux tentations, grandit en se fortifiant, toujours dans la foi en DIEU. Bon week-end de méditation et de repos
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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