Jean 8, 21-30

Condamner ceux qui doutent de sa filialité avec son Père, non, Jésus lance un appel comme un berger qui voit ses brebis menacées par des loups voraces : « Si vous ne croyez pas que moi JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés» Par deux fois, Jésus évoque ce« JE SUIS » que Moïse a reçu dans la rencontre du Buisson ardent, Feu dévorant qui l’a envoyé vers son peuple. « La clameur des fils d’Israël est parvenue jusqu’à moi … Va, je t’envoie … Je suis avec toi. »
Jésus appelle désespérément ses compatriotes à faire mémoire de ce moment fort de leur histoire, de leur attente messianique quand il leur parle du Père, lui son Envoyé. Mais, alors que Siméon avait vu ce petit enfant «Mes yeux ont vu ton salut Lumière pour éclairer les nations païennes, gloire d’Israël ton peuple», Jésus ne ressemble en rien à celui que ses auditeurs regardent.
Sommes-nous si différents d’eux ? Nos yeux le voient-ils infiniment présent dans notre vie pour inlassablement sauver, guérir, relever ? A l’approche de la pâque sommes-nous attentifs au sifflement du Berger en quête de toutes ses brebis souffrantes ? Entendons-nous sa propre voix dans les plus petits de nos frères et sœurs tout proches ou très lointains ?
Aujourd’hui Jésus de Nazareth nous presse de le voir, de l’accueillir, de le laisser être et agir en nous lui, le Fils du Père qui nous aime et se donne sans mesure à chacun, chacune d’entre nous.

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