Jn 7, 14-18. 37-39a

Ste Thérèse de Jésus, d’Avila

Comment reconnaitre les faux prophètes des vrais ? « L’arbre se reconnait à ses fruits » (Mt 7,15-20). Le prophète authentique ne se déclare pas prophète ; ce sont les autres qui le reconnaissent comme tel, comme venant de Dieu (v17). Il ne s’appuie pas sur un savoir humain (v15), ne cherche pas sa propre gloire (v18). Mais il est assoiffé de la sagesse de Dieu : « Qu’il vienne et qu’il boive » (v37).
Thérèse de Jésus est une de ces assoiffées. Bien qu’elle ait écrit un livre intitulé « Le chemin de perfection », c’est moins la perfection au sens ordinaire où on l’entend, qu’elle recherche que la sagesse. La perfection nous centre sur nous-même, tandis que la sagesse nous ouvre à plus grand que nous. C’est cette sagesse, puisée dans l’oraison, que transmet Thérèse à travers sa vie et ses écrits.
« L’eau du ciel tombe souvent quand le jardinier y pense le moins. Au début c’est vrai, c’est presque toujours à la suite d’une longue oraison mentale que le Seigneur, pas à pas, prend cet oisillon et le place dans le nid pour qu’il s’y repose. L’ayant vu longtemps voler et travailler de toutes ses forces, de toute son intelligence et de toute sa volonté, à chercher son Dieu et à lui plaire, il veut l’en récompenser dès maintenant. » Thérèse d’Avila, Le livre de la Vie 18, 9, in « une année avec Thérèse d’Avila, de Claude Plettner, Ed. Bayard, 2015.

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