Luc 10, 1-9

« Soixante-douze autres » désignés par Jésus, c’est-à-dire des disciples de toutes les nations, des disciples universels envoyés deux par deux dans toute ville où il devait aller lui-même. La moisson est abondante, dit Jésus et la mission, à vue humaine, semble impossible autant hier qu’aujourd’hui
A la suite du Christ rejeté à Chorazin et à Bethsaïda et, montant à Jérusalem pour y être crucifié et ressusciter, ils sont partis, confiants qu’ils allaient « là où il devait aller lui-même et ils sont revenus dans la joie », nous dit Luc un peu plus loin. (10,17)

Mer de Galilée vue du Mont des Béatitudes.

Jésus est là présent dans le pouvoir qu’il leur a donné de communiquer une paix qui vient de lui et qu’ils portent en des « vases d’argile ». (2 Co 4, 7) Isaïe l’avait prophétisé : « Le loup habitera avec l’agneau »
. Jésus voit « le Satan tomber du ciel comme l’éclair » (10, 18)
Un récit qui appelle à écouter le Christ, à le prier instamment d’ « expédier » des ouvriers à sa moisson, à nous laisser envoyer là où il nous devance, où il nous attend dans le présent des événements et des rencontres pour y transmettre « une paix qui surpasse toute paix ». :
« Il est Ressuscité… Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez » (Mc 16, 6-7)

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