Marc 8, 1-10

Cette seconde multiplication des pains semble une répétition de la première (Mc 6, 35-44) : un lieu désert, une foule à nourrir, le désarroi des disciples face à l’étendue du problème ; Jésus nourrit et de pas grand-chose nait l’abondance au point qu’il y a des restes.
Les disciples ayant fait le compte de leurs ressources, se découvrent riches de sept pains (v5) et de quelques petits poissons (v7). Cela suffit pour passer à l’action. Jésus rend grâce, rompt les pains, les donne aux disciples qui les servent à la foule. Le vocabulaire employé évoque l’eucharistie ; Sept pains, sept corbeilles : il en reste autant qu’au départ ; sept : symbole de plénitude.
La foule a passé trois jours avec Jésus (v2), dont le point d’orgue est ce repas fabuleux au 4ème jour. La plénitude n’est-elle pas d’« être avec Jésus », non pas seulement le temps d’un repas mais continuellement en nourrissant sa vie de sa Parole, en se laissant enseigner, inspirer pas ses gestes, sa manière d’être ?
« Tous nous avons au part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce » (Jn 1, 16).

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