Luc 15, 1-10

Les pécheurs, les publicains, les gens mal vus par la société viennent à Jésus pour l’écouter, d’autres grognent en eux-mêmes contre Jésus qui « fait bon accueil et mange » avec ces malfrats. Ils s’en prennent à Jésus sans s’adresser à lui.

La réponse de Jésus à ceux qui l’accusent sans lui exposer leurs griefs face à face n’est pas une plaidoirie pour défendre sa cause. Ne nous laissons pas manipuler par ces pharisiens qui depuis 2000 ans nous font croire que le seul sens de ces paraboles est que la brebis et la pièce perdues sont les publicains et les pécheurs qui sont malades et ont besoin de conversion.

© photo C.S.J.

Pourquoi n’entendrait-on pas, pour une fois, que les pécheurs, conscients du mal qui les ronge, reconnaissent en Jésus une Parole qui les relève, les restaure et les tourne vers la vie ? Ils viennent à lui car ils veulent vivre … pas besoin donc d’aller les chercher !

Quant aux pharisiens qui ne se laissent pas atteindre par la Parole de Jésus, ne sont-ils pas comme cette brebis et cette pièce qu’il faut retrouver ? Ils sont inatteignables, il faut se lever de bonne heure, partir à leur recherche, trouver la petite brèche par où l’on pourra se glisser jusque dans leur cœur.
S’ils refusent le salut, comment la grâce viendra-t-elle jusqu’à eux ? N’est-ce pas pour eux que le Christ vient, comme ce berger qui part à la recherche de sa brebis récalcitrante ? Et, quand il la trouve, il la porte sur ses épaules !

Lorsque nous résistons à la grâce et qu’à force de patience Dieu trouve à s’infiltrer en notre cœur, il ne nous reste alors qu’à nous abandonner à son infatigable Amour et à nous laisser porter par Lui.

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