« Voyez le figuier et tous les autres arbres », « Regardez-les », « lorsque vous verrez » c’est à une attention, à une curiosité de tout instant, à une acuité visuelle que nous invite Jésus à déceler les printemps et les étés de promesse.
La vie éternelle est en germe et palpable. Elle est déjà-là, incorruptible, indestructible, et se laisse goûter au Présent de Dieu.
Déjà, pour la génération de Jésus (v.32) et pour nous aujourd’hui qui méditons sa Parole, ses paroles éternelles, celles qui « ne passeront pas », sont les racines de cette vie du Royaume à l’œuvre, présente et discrète, mais remplies de force vivifiante et nouvelle.
Alors, il nous faut regarder*… toujours plus loin que la misère, ce qu’il y a de beau. Il nous faut écouter par delà le vacarme, l’émerveillement des enfants et le chant des oiseaux…
* D’après la chanson de Jacques Brel « Il nous faut regarder ».
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