Marc 6, 7-13

PAUVRETÉ SANS FIN
Jésus envoie et appelle pour sa mission. Mais quelle est-elle ? : « Annoncer l’Évangile de Dieu ». Jésus est lui-même envoyé pour proclamer que les temps sont accomplis, que le règne de Dieu est tout proche, qu’il faut se convertir et croire en l’Évangile (Cf. Mc 1,15). C’est une tâche immense, qui n’a pas de fin, et que Jésus entreprend pas à pas, en appelant des premiers disciples, en enseignant, en guérissant et en instituant les Douze.

Maintenant, il les envoie deux par deux. La logique du Royaume est vraiment celle de la pauvreté, sous le signe du « peu », car Jésus n’attend pas d’avoir une armée immense de témoins et des canaux multi-perfectionnés pour diffuser sa Bonne Nouvelle. Elle commence aujourd’hui dans la fragilité des commencements.

Cloître de la Miséricorde, Lisieux © CSJ
Les envoyés ne sont pas seulement peu nombreux, mais ils doivent être démunis et sans aucune garantie que sa Parole. Jésus les enjoint à se délester de tout, sur le modèle de la sortie d’Egypte. La nouveauté radicale de l’Évangile est à vivre dans la dynamique d’un passage, du passage du Seigneur avec eux et de sa seule puissance.
Quelle humilité que ces binômes marchant sur les routes de Palestine et dépendants de l’accueil sur leur route ! Ils cheminent comme Marie et Joseph cherchant l’hospitalité à Bethléem, ils sont aussi à l’image de ces grains insignifiants et jetés sur les chemins de la terre.
La principale action des missionnaires est de chasser les esprits impurs et de soulager peines et souffrance. Et de fait, les Douze expulsent de nombreux démons et guérissent des malades par onction, avec succès, Car c’est par sa main forte que le Seigneur les accompagne et leur donne tout pouvoir.
Cette mission sera celle de tous les disciples après la résurrection : « ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient » (Mc 16,20).
Entendons-nous ce même appel, pour nous, à proclamer les merveilles de Dieu, aujourd’hui, et à  soulager toute peine des corps et des esprits ?

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