Luc 9,28b-36

Le Carmel fête aujourd’hui le prophète Elie, celui qui doit venir à la fin des temps, « qui est déjà venu » dit Jésus : Jean-Baptiste « à qui ils ont fait tout ce qu’ils ont voulu ». L’ami de l’Epoux qui se tient là dans la puissance d’Elie, annonce « L’Agneau de Dieu … Il faut qu’Il grandisse et que moi je diminue. »
« Emporté dans un tourbillon sur un char de feu avec des chevaux de feu » (2 Rois 2-11), nous voyons aussi Elie rattrapé par la vengeance de Jézabel dont il a massacré les prophètes de Baal. En fuite pour sauver sa vie « il souhaite de mourir et dit : _ C’en est assez, Seigneur prends ma vie car je ne suis pas meilleur que mes pères _ » ( 1 R 19,4)
Dans cette expérience de peur et de mort, dans la connaissance de sa misère, Dieu veille, un aliment divin soutient sa marche jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu.
Là il entend que « Dieu n’était pas dans les ouragans ni dans les tremblements de terre ni dans le feu » C’est une voix humble, la voix muette de l’Agneau immolé, « Une voix de fin silence » qui le fait sortir à l’entrée de sa caverne et « Dès qu’il l’entendit Elie se voila le visage. »°

Avec Moïse il est là devant Jésus transfiguré. Il témoigne et disparaît devant « Le Fils Bien-aimé ».
Depuis la résurrection du Fils de l’Homme nous sommes à la Fin des Temps, le prophète prépare toujours la venue du Christ en gloire « Il ramène le cœur des pères vers leurs fils et le cœur des fils vers leur père »
Celui qui était et qui est, ne cesse de venir à nous dans l’instant où nous sommes chacun..

Le message d’Elie est urgent, il éveille notre cœur à entendre le silence où Dieu se dit Alliance, Fidélité, Miséricorde..

° cf 1R 19, 1-14

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