© Gilbert Garcin, Les amoureux de Perros Guirec

Matthieu 18, 21 – 19, 1

Quand on aime on ne compte pas

© Gilbert Garcin, Les amoureux de Perros Guirec
© Gilbert Garcin, Les amoureux de Perros Guirec

La réponse de Jésus à Pierre à propos du « combien de fois dois-je pardonner à mon frère ? » (v.21), tout comme la parabole des deux débiteurs, nous parlent du pardon illimité.
La clé et le fil conducteur semblent en être la compassion : « Saisi de compassion » (v.27) ; « Profondément attristés (v.31) ; « Avoir pitié » (v.33). C’est seulement lorsque le cœur est touché et altéré par le frère que le pardon devient réalité.
Cette demande est également au cœur de notre prière quotidienne « Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs » (Notre Père en Mt 6,12).
Le pardon n’est pas chose facile, ni évidente. « Remettre la dette » à son frère n’est pas aisé. Le maître saisi de pitié remet 10 000 talents. Mais le serviteur ne peut remettre la dette à son compagnon qui pourtant ne s’élève qu’à 100 pièces d’argent.
Ce qui est impossible au serviteur, c’est de se mettre au même rang d’égalité avec son compagnon, s’est d’instaurer cette nouvelle relation voulue par Jésus, et conséquence de notre être à Dieu, sans domination, sans s’affirmer contre quiconque et qui s’appelle la fraternité.

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