Matthieu 5, 20-26

« L’impératif de fraternité »
amitie
Le Christ et l’abbé Ména, icône copte du VIIIie siècle, Département des Antiquités égyptiennes : Égypte chrétienne (IVe – XIIe siècle apr. J.-C.)

La semaine dernière, dans la question du plus grand commandement (en Mc 12,28-34), Jésus avait répondu au scribe qui l’interrogeait, par deux commandements : aimer Dieu que l’on ne voit pas et aimer son frère que l’on voit, comme un seul. 

Dans les deux textes, il est donc question de l’amour fraternel comme un impératif indissociable de la foi en Dieu. 
Dans les deux textes, il est aussi question d’offrandes, de l’offrande intérieure (la réconciliation et l’amour) supérieure à tous les sacrifices et les holocaustes.
En Jésus, le blasphème contre Dieu, l’insulte ou la colère contre son frère sont une unique et même déviance de la Parole. « Vous avez entendu » (v.21) et « moi, je vous dit » (v.22), il nous appelle à creuser notre écoute, pour surpasser, dépasser toutes les dissensions, les clivages afin de devenir UN comme lui même est UN dans la Trinité.

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